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ACTUALITES SCIENTIFIQUES

Journée d’étude annuelle Marguerite Duras

"Duras féministe ? Lire et relire Duras aujourd'hui"

Vendredi 8 décembre 2023

Université de Lille (ALITHILA) - Maison de la recherche

Société internationale Marguerite-Duras

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         « Je ne suis pas “féministe”. Je ne crois pas au féminisme. Je crois que le seul féminisme valable, il n’est pas militant. C’est de laisser les femmes à elles-mêmes, libres », déclarait Marguerite Duras lors d’un entretien avec Susan D. Cohen en 1973. Pour autant, Marguerite Duras ne s’est pas tenue à l’écart de la lutte des femmes et de la pensée féministe qui animent le débat politique et social des années 1970. En témoignent les entretiens réalisés avec Xavière Gauthier en 1973, qui donneront lieu à la publication des Parleuses en 1974, mais aussi ceux accordés à Suzanne Horer en 1973 ou à Susan Husserl Kapit en 1975, ainsi que les textes qu’elle propose à Xavière Gauthier pour sa revue Sorcières, dont le titre lui est inspiré par la lecture de Michelet. On peut rappeler également qu’elle avait apposé son nom en 1971 au bas du « manifeste des 343 » qui réclamait la dépénalisation de l’avortement. 

        Au-delà de ce seul contexte historique et idéologique propre aux années 1970, qui donna lieu à la réalisation de son film Nathalie Granger, tourné en 1972 et publié en 1973, dont le titre initial était « Nathalie Granger ou la maison des femmes », Marguerite Duras s’est attachée dans nombre de ses œuvres à explorer « les territoires du féminin », selon le titre de l’essai de Marcelle Marini, et à écrire depuis ce lieu, « avec une grammaire au féminin » qui trouble le rapport des genres (Calle-Gruber, Dictionnaire Marguerite Duras, 2020).

        Le féminisme de Marguerite Duras ne va pas de soi, comme l’ont montré un certain nombre de travaux critiques (Blot-Labarrère, 1992 ; Ahlstedt, 2008), et comme l’a rappelé à plusieurs reprises Xavière Gauthier elle-même (1980, 2005). Les œuvres des années 1980 en brouillent encore davantage la lecture. Sans doute peut-on dire aussi avec Simona Crippa que par bien des aspects le féminisme de Duras « excède le féminisme » (Dictionnaire Marguerite Duras). Et cependant l’on ne peut dénier l’inscription de la figure de Duras dans une histoire du féminisme (comme en atteste par exemple sa présence dans le récent Dictionnaire des féministes publié en 2017), ou plus exactement des féminismes, qui court depuis le XVIIIe siècle jusqu’à la période post #MeToo où l’on voit revenir avec force les figures de « parleuses » et de sorcières (Piette, 2022). 

        Cette journée d’étude propose donc d’examiner quelle présence peuvent avoir le discours, la figure et l’œuvre de l’écrivaine au sein de la pensée contemporaine du féminisme et des débats qui l’accompagnent, mais aussi de mesurer les dialogues qui se nouent avec les écritures littéraires au féminin/du féminin d’aujourd’hui. 

       Différents axes d’étude pourront être envisagés, sans exclusivité :

 

  • Faut-il relire certaines œuvres de l’auteur par le prisme des questions féministes ?

 

  • Alors que la figure de Duras a occupé une place majeure dans les études anglo-américaines du French Feminism de la fin du XXe siècle au début des années 2000, sous l’impulsion notamment des Gender Studies, quelle place trouve-t-elle aujourd’hui dans ce que l’on dénomme la « troisième vague du féminisme » ? Le lien peut-il encore être celui d’une filiation ou appelle-t-il à une posture résolument critique ? 

 

  • Quelles relectures possibles du féminisme de Duras à l’aune des féminismes actuels ?

 

  • La question souvent approchée par Duras de la singularité d’une écriture au féminin (au cœur des débats des années 1970), ou d’une parole féminine, trouve-t-elle un écho auprès des écrivaines d’aujourd’hui ?

 

  • Certaines œuvres de la littérature contemporaine continuent-elles de s’inscrire, implicitement ou explicitement, dans une exploration des territoires « du féminin » ? 

Les propositions de communications (un titre et un court résumé), avec une courte bio-bibliographie, ainsi que toutes les demandes de renseignements concernant la journée, sont à adresser à Florence de Chalonge (florence.dechalonge@univ-lille.fr) et Anne Cousseau (anne.cousseau@univ-lorraine.fr) avant le 30 juin 2023.

Journée d’étude annuelle Marguerite Duras

"Marguerite Duras et la culture populaire"

Vendredi 7 octobre 2022

Université de Lille (ALITHILA) 

Société internationale Marguerite-Duras

Université de Lille

Maison de la recherche

3 rue du Barreau 59653 Villeneuve d’Ascq

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     Gagner l’estime des élites intellectuelles et être lu par le plus grand nombre, rares sont les écrivains qui ont osé tenir ce pari sans s’y brûler les ailes. Si Marguerite Duras a longtemps souffert d’une réputation ambiguë, ce n’était pas sans lien avec cette ambition. Pourtant, dans le monde hypermédiatique qui est le nôtre, plus de 25 ans après la disparition de l’autrice, l’on peut se demander si elle n’a pas joué un rôle de précurseur, en assumant les influences populaires et en consentant à entrer de plain-pied dans la culture de masse, bâtissant au fil du temps un personnage public qui a, le succès croissant, fait grincer de plus en plus de dents.

    Faisant fi des bienséances prêtées au métier d’écrire, Duras a tenu chronique dans l’émission de télévision Dim dam dom dans les années 1960, s’est rendue dans des usines pour lire des poèmes d’Henri Michaux à des ouvriers, s’est plu à interroger des enfants sur toutes sortes de sujets, a pris part à de grands débats de société (l’affaire Villemin entre autres) : tout semble prétexte à briser les cloisons qui opposent traditionnellement culture d’élite et culture populaire. L’auteur d’Outside et de L’Été 80 n’a dénigré ni la presse à grand tirage, ni le cinéma, ni la télévision, ni la chanson populaire, ni même la publicité ; ses textes et ses films affichent une imprégnation par toutes sortes de genres considérés comme mineurs : le conte de fées, la bande dessinée, la littérature sentimentale, etc. Touche-à-tout, Duras faisait œuvre de tout matériau, à travers des supports de grande diffusion, qui ne correspondaient pourtant pas, à l’époque, aux prescrits de l’art noble qu’est la littérature. 

     Il ne faut dès lors pas s’étonner si sa personne et son œuvre sont, depuis une quarantaine d’années, le sujet de nombreuses récupérations dans la culture populaire. À l’instar de Rimbaud, Duras est devenue une icône : si le merchandising durassien n’est pas aussi développé que celui de l’auteur d’Une saison en enfer, le personnage n’en occupe pas moins une place de premier plan dans l’imaginaire populaire, du timbre-poste jusqu’à l’argument touristique au Vietnam et au Cambodge ; Duras est devenue une figure stéréotypée que les créateurs de tous ordres déclinent à l’envi, de plus en plus souvent sans en connaître l’origine (il suffit de songer au nombre incalculable de variations, dans tous les domaines, sur le titre Hiroshima mon amour). En plus de figurer comme personnage dans quelques livres ou films, Duras se voit consacrer des spectacles entiers (Le Duras Show de Steeve Dumais et Lucas Joly en 2011 ou, en 2018, Marguerite Duras d’Isabelle Gyselinx, sans compter les mises en scènes de ses entretiens, avec Mitterrand ou avec Platini en particulier). Les créations les plus diverses convoquent son univers, son image ou sa voix : le tag, le one-man-show, le dessin animé, la chanson… jusqu’au jeu vidéo (Bientôt l’été, 2013), fait rarissime pour un écrivain.

     La journée d’étude veillera par conséquent à explorer ces deux versants du rapport de Duras à la culture populaire, séparément ou conjointement, selon les études de cas proposées. Les communications pourront également proposer une visée plus théorique, en s’interrogeant sur la façon dont le personnage médiatique s’est bâti au fil du temps ou encore sur ce que la culture populaire représente dans cette œuvre : une source d’inspiration, une référence partagée, un filtre, etc.

Pour consulter le programme, téléchargez-le ci-dessous :

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Violence(s) chez Marguerite Duras

Colloque de Glasgow (13 et 14 juin 2022)

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     De la représentation des violences familiales (La Vie Tranquille (1944), Un barrage contre le Pacifique (1950), Dix heures et demi du soir en été, L’Amant (1984)) aux faits divers qui ont nourri son écriture (« Nadine d’Orange », « Sublime, forcément Sublime, Christine V. » (1985)), en passant par la question éthique de la violence de certains de ses textes : Abahn Sabana David (1970), La Douleur (1985), dans lesquels la question de la torture est interrogée à travers le prisme de la fiction ; ou même certaines formes de violence institutionnalisées (politiques) mises à la question : « Les fleurs de l’arabe » (1957), « Racisme à Paris » (1958), Hiroshima mon amour (1959) qui pointent chacun à leur façon la question du racisme latent des pays Occidentaux – et de la France en particulier –, Marguerite Duras n’a cessé de mettre en scène et d’interroger tous les aspects de la violence qui existent et sapent l’esprit d’un certain « vivre ensemble ». Ce n’est ainsi pas pour rien si la vieille femme du Camion (1977) répète, au long de son dialogue avec le camionneur, « que le monde aille à sa perte, c’est la seule solution ». 

      Dans une même perspective, comment prend corps la violence non verbale dans l’écriture durassienne ? Ainsi, comment analyser les silences et refus mutiques qu’opposent les enfants et adolescents à la parole adulte ; qu’il s’agisse de l’enfant de Moderato Cantabile (1958), d’Ernesto de Ah ! Ernesto (1971) et Les Enfants (1985), ou encore Nathalie dans Nathalie Granger (1972), pour ne citer que quelques exemples. 

On ne peut oublier, par ailleurs, la part érotique que Duras a parfois conférée à la violence sexuelle au sein du couple (Moderato Cantabile, L’homme assis dans le couloir (1980), La Maladie de la mort (1982), La Pute de la côte normande (1986)) qui a non moins nourri sa pratique créatrice. Parfois au désarroi des mouvements féministes qui y voyaient une forme d’apologie des violences sexistes et genrées.

La poétique durassienne (récit/théâtre/cinéma) pose, de même, les questions suivantes : Faut-il nécessairement être violent pour repenser les utopies politiques, repenser et réinventer la société ? De même, quelle place prend le lien esthétique/poétique dans cet ensemble ? La violence de l’écrit peut rendre solitaire, isoler mais aussi mettre à nu, dévoiler la violence de cet écrit impossible qui permet de sonder l’indicible, mais peut mener à la folie. 

Et dans une même lignée, quel est le rôle de l’artiste dans cette façon de faire violence au texte et à l’image ? Duras ayant travaillé à la destruction des codes et des genres. Du fait même que l’esthétique se trouve ainsi au cœur du projet durassien, ce colloque n’entend donc pas traiter la violence du seul point de vue « thématique », mais bien aussi poétique, stylistique et esthétique.

Cependant, l’œuvre protéiforme et aux ambivalences non négligeables de Duras n’est rien moins que simpliste lorsque l’on aborde ces questions depuis ses textes/films. Les enjeux politiques, philosophiques et éthiques s’y trouvent systématiquement relancés à nouveaux frais, même lorsque l’auteur semble revenir sur ses propres traces et réécrit un texte antérieur sous une autre forme (Les Viaducs de la Seine-et-Oise (1959), et L’Amante Anglaise (1969) en sont un des exemples les plus évidents).

Le colloque de Glasgow qui se tiendra les lundi 13 et mardi 14 juin 2022, se propose ainsi d’interroger l’ensemble de ces facettes de la violence, telles qu’elles sont représentées et interrogées dans l’œuvre de Marguerite Duras. Les approches transdisciplinaires sont les bienvenues et les études pourront porter sur toute l’œuvre : littéraire comme filmique ou scénique.

En partenariat avec la Société Internationale Marguerite Duras (SIMD)

Comité d’organisation
Ramona Fotiade (University of Glasgow)
Lucy McCormick (University of Glasgow)
Olivier Ammour-Mayeur (International Christian University - Tokyo)


Comité scientifique
Olivier Ammour-Mayeur (ICU, SIMD)
Michel David (Société des Gens de Lettres)
Stephen Forcer (U. Glasgow)
Ramona Fotiade (U. Glasgow)
Christophe Meurée (Archives & Musée de la Littérature, Bruxelles, SIMD)
Michelle Royer (U. Sydney, SIMD)
Olivier Salazar-Ferrer (U. Glasgow)
Vincent Tasselli (U. Côte d’Azur, SIMD)



Programme à télécharger en cliquant sur le pdf ci-joint 

 

 

 

Lien pour assister et s'inscrire au colloque :


https://www.eventbrite.co.uk/e/violences-in-marguerite-duras-glasgow-university-icu-tokyo-event-tickets-360359544097


Violence(s) in Marguerite Duras

Marguerite Duras has continually represented and explored aspects of violence which quash our sense of togetherness, whether by means of her representation of domestic violence (La Vie Tranquille (1944); Un barrage contre le Pacifique (1950); Dix heures et demi du soir en été (1960); L’Amant (1984)) or through the contemporary news items which informed her writing ("Nadine d’Orange" (1980); "Sublime, forcément Sublime, Christine V." (1985)). We also see the ethical question of violence raised in certain of her texts in which torture is addressed through the prism of fiction (Abahn Sabana David (1970), La Douleur (1985)), as well as the exploration of certain forms of institutional violence which deal, in their own ways, with the issue of latent racism in the West and in France in particular ("Les fleurs de l’arabe" (1957); "Racisme à Paris"  (1958); Hiroshima mon amour (1959)). It is not for nothing, then, that the old woman of Le Camion (1977) repeats, over and over in her dialogue with the lorry driver, ‘let the world go to ruin, it’s the only solution’

In the same vein, how does the representation of verbal violence take shape in Duras’ work? How should we analyse the silences and silent refusals with which children and teenagers respond to adult speech, whether in the case of – to cite but a few examples – the child in Moderato Cantabile (1958), Ernesto in both Ah ! Ernesto (1971) and Les Enfants (1985), or of Nathalie in Nathalie Granger (1972).

The eroticism that Duras has, at times, conferred upon sexual violence within relationships, and which has influenced her creative practice to no lesser an extent, must also not be overlooked (Moderato Cantabile, L’homme assis dans le couloir (1980), La Maladie de la mort (1982), La Pute de la côte Normande (1986)). This, of course, to the dismay of feminist movements who have seen in such representations a form of apologism for sexist and gender-based violence.

Durassian poetics, whether narrative, theatrical or cinematic, also poses the following questions: firstly, is violence necessary to the rethinking of utopian politics; to the rethinking and reinvention of society? Secondly, how is aesthetics/poetics brought into play in such a rethinking? The violence of writing can bring about loneliness; can isolate yet also reveal: the violence of such impossible writing allows the unsayable to be said, but can incite madness.

Along similar lines, and thinking of the fact that Duras worked to destroy both code and genre, what is the role of the artist when it comes to this practice of doing violence to text and image? Since aesthetics is at the very heart of the Durassian project, this conference does not propose to engage with violence solely from the ‘thematic’ perspective, but also the poetic, the stylistic and the aesthetic.

Nevertheless, Duras’ protean body of work, with its considerable ambivalence, appears nothing less than simplistic next to the treatment of these questions in her writing. Political, philosophical and ethical issues find themselves systematically re-examined anew, even when the author may seem to backtrack; to rewrite an old text in a new form (as may clearly be observed in Les Viaducs de la Seine-et-Oise (1959), et L’Amante Anglaise (1969)).

This Glasgow conference (Monday, 13th and Tuesday, 14th, June 2022) proposes, then, to interrogate the diverse faces of violence represented in the work of Marguerite Duras. Interdisciplinary approaches are welcomed, and papers may address all aspects of Duras’ work, whether literary, cinematic or theatrical.

In conjunction with the International Marguerite Duras Society (SIMD)

Organising Committee 
Ramona Fotiade (University of Glasgow)
Lucy McCormick (University of Glasgow)
Olivier Ammour-Mayeur (International Christian University)

Scientific Committee
Olivier Ammour-Mayeur (ICU, SIMD)
Michel David (Société des Gens de Lettres)
Stephen Forcer (U. Glasgow)
Ramona Fotiade (U. Glasgow)
Christophe Meurée (Archives & Musée de la Littérature, Bruxelles, SIMD)
Michelle Royer (U. Sydney, SIMD)
Olivier Salazar-Ferrer (U. Glasgow)
Vincent Tasselli (U. Côte d’Azur, SIMD)
 

Journée d’étude annuelle Marguerite Duras

"Avant Moderato Cantabile : Une "première" Duras ?"

Vendredi 26 novembre 2021

Université de Lille (ALITHILA) – Université Paris Nanterre (HAR) - 

Société internationale Marguerite-Duras

Université de Lille

Maison de la recherche

3 rue du Barreau 59653 Villeneuve d’Ascq

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    « Moderato représente pour moi une chose tout à fait différente des premiers livres », affirme son auteure en 1962 : ce roman de 1958, commandé par Alain Robbe-Grillet et publié aux éditions de Minuit, institue dans l’œuvre une coupure que Duras a souvent commentée.

C’est sur ces 7 « premiers livres », des Impudents (1943) au Square (1955), édités par Gallimard, que cette journée d’études souhaite revenir. Il s’agira de se demander dans quelle mesure il y aurait là une « première » Duras à l’œuvre.

     On pourra proposer des études d’ensembles (par exemple, Les Impudents et La Vie tranquille ; Le Marin de Gibraltar et Les Petits chevaux de Tarquinia ; le recueil Des journées dans les arbres), fixer des récurrences, repérer des évolutions ou étudier les œuvres séparément, en gardant à l’esprit leur place dans ce corpus. On pourra également montrer comment certains romans, tels Un barrage contre le Pacifique ou Le Marin de Gibraltar, sont la première manière de réécritures ultérieures.

     Les modèles revendiqués ou attribués, les histoires et les thèmes abordés, la construction narrative comme la fabrique du personnage pourront avec les caractéristiques stylistiques faire l’objet d’études. De même, on pourra revenir sur les aspirations de l’auteure au cours de cette période, ainsi que sur la réception de cette première manière où, nous dit Marguerite Duras, « j’ai écrit des livres que je ne reconnais pas ».

Pour consulter le programme,

cliquez sur l'image à votre droite

ou téléchargez-le ci-dessous : 

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Colloque International "Marguerite Duras et les Amériques" (Buenos Aires, 15 et 16 avril 2021)

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Dans le prolongement de la journée d’études qui a eu lieu, en mars 2019, à l’Université de Lille, sur les rapports entre Duras et le monde anglo-saxon (liens en particulier avec la langue anglaise), et dans le cadre d’une réflexion qui porte sur les résonances de l’œuvre durassienne à l’international, le colloque de Buenos Aires cherchera à interroger les rapports entre Marguerite Duras et les Amériques (en partant sur des pistes moins explorées, celles du Sud, pour remonter vers celles plus connues du Nord).

Cette réflexion souhaite s’articuler autour de quatre grands axes :

01. Personnes et rencontres.
02. Imaginaire et représentations. 

03. Voyages.
04. Descendances et influences.

   

Nous proposons aux contributeurs les éléments de réflexion suivants :

DURAS ET L’ARGENTINE :

Dans Paris no se acaba nunca, Enrique Vila-Matas évoque le « grupo argentino de Paris », qui gravitait autour de Marguerite Duras, auquel appartenaient notamment les écrivains Copi et Raul Escari. Fin 2019, Alfredo Arias, qui a connu Duras, vient d’adapter au théâtre La Passion suspendue. Or, on sait que Duras avait fait appel, tant au niveau théâtral que musical, à des artistes argentins proches d’Arias. On pense, entre autres, aux chansons India Song ou Mañana Goodbye, au rythme andin entêtant de Baxter Vera Baxter, composés par le franco-argentin Carlos d’Alessio, ou bien aux décors de Roberto Plate pour Savannah Bay. En 1981, la version de Duras de La Bête dans la jungle avait réuni les trois Argentins : Alfredo Arias à la mise en scène, Plate pour les décors, et d’Alessio pour la musique. Au-delà d’une réflexion sur ces collaborations, il apparaît pertinent d’interroger l’influence que Duras a pu exercer et continue d’avoir sur des auteurs et artistes argentins actuels (comme Eduardo Pavlovski qui a publié en 2002 La muerte de Marguerite Duras, Guillermo Sacommano, Luciana de Mello, ou bien David Lamelas qui avait filmé l’interview faite par Raul Escari de Duras).

DURAS ET LES AMERIQUES :

Une autre figure témoigne d’un lien fort avec le continent américain, en l’occurrence Cuba : il s’agit du personnage d’Ernesto, qui émerge dans les années 70 dans le livre pour enfants Ah ! Ernesto, et qui évoluera jusqu’à La Pluie d’été en 1990, influencé par la personnalité et les idées de Che Guevara. Dans sa biographie Marguerite Duras, La vie comme un roman, Jean Vallier évoque une lettre à Joseph Losey, dans laquelle Duras propose de réaliser un film à Cuba à partir des textes du Che. Il serait intéressant, par conséquent, de se demander s’il n’existe pas de traces - voire appropriation personnelle comme elle savait si bien le faire - du concept de hombre nuevo, dans son idée « d’un état à venir de l’homme informé », ou dans sa représentation d’un homme révolutionnaire, de « l’homme communiste de l’an 2069 en marche vers la liberté et la générosité », dont les traits semblent apparaître dans « L’homme nu de la Bastille » (publié en 1992 et repris dans Le Monde extérieur en 1993).

Il est évident que, de façon plus large, ces rapports artistiques, littéraires, politiques et intellectuels, peuvent et doivent être interrogés pour tout le continent latino-américain et américain en général. L’influence de la littérature américaine sur l’œuvre de Duras (Hemingway, London, Faulkner) a pu être analysée à maintes reprises ; mais seules quelques analyses ont cherché à rapprocher Duras d’écrivains venus d’autres pays du continent (de la Brésilienne Clarice Lispector, de l’Uruguayenne Alicia Migdal, ou de la Canadienne France Daigle). L’écrivain mexicain David Miklos explique combien un livre comme Ecrire a eu une influence décisive sur son œuvre. On privilégiera par conséquent l’analyse de la réception et de la descendance durassienne sur les littératures «américaines». Toute proposition cherchant à explorer l’influence exercée sur les nouvelles générations sera la bienvenue. On visera de même à explorer les liens qui ont pu se tisser entre Duras et des artistes plasticiens ou des cinéastes «américains» ou à évaluer l’impact de son œuvre sur la création «américaine» contemporaine.

DURAS EN TERRES « AMERICAINES » : VOYAGES ET REPRESENTATIONS :

On ne peut, par ailleurs, ignorer les voyages les plus connus de Duras : Chicago en 1964, New York (en 1964 et 1969) ou le Canada en 1981 - on pense bien évidemment à l’ouvrage Marguerite Duras à Montréal de Suzanne Lamy et André Roy, publié la même année. Cependant, on oublie parfois de mentionner celui à Cuba en 1967 (et sa rencontre / interview avec la cinéaste Sara Gomez). Quelles influences ces voyages et ces rencontres ont-ils pu avoir sur sa pensée et son œuvre ? Pourquoi ne pas analyser plus en profond- eur l’impact qu’ont pu avoir certaines amitiés ou relations ?

LES AMERIQUES DANS L’IMAGINAIRE DURASSIEN :

On peut également se demander quelles représentations avait Duras des « Amériques ». A quoi renvoie, pour elle, le continent américain, sa culture, avant ses voyages, après, ou dans l’entre-deux ? Que représente New York, dans Les Petits chevaux de Tarquinia, pour Ludi qui cherche à convaincre sa femme de partir en voyage ? Que penser du Gringo d'Abahn Sabana David qui, dans une certaine mesure, semble faire écho au « Mexicanos » de Yes, peut-être ? Que représentent les USA pour Duras alors qu’elle adapte The Miracle Worker de William Gibson, avec Gérard Jarlot en 1961, ou The Beast in the Jungle de Henry James en 1981 ? En 1983, alors que Dominique Noguez l’interroge sur ce don visionnaire de voir la totalité à travers une partie du monde, Duras cherche à comprendre ce dont il s’agit et formule alors l’interrogation suivante : «De voir l’Amérique du Sud, New York, la France, l’argent, les milliards, dans le terrain vague d’Auchan. C’est ça ?». Que penser de ces équivalences ? En 1986, elle propose au Président François Mitterrand de parler de l’Amérique. Si elle aborde le politique, elle évoque une nouvelle fois le cinéma américain - on ne peut oublier la conversation entre Duras et Elia Kazan et on sait combien la production américaine The Night of the Hunter du britannique Charles Laughton (naturalisé américain en 1950) était important pour elle.

METTRE EN IMAGE L’UNIVERS DURASSIEN : Autres langues et autres latitudes

Nous n’excluons pas la possibilité de continuer à réfléchir sur la traduction de l’œuvre de Duras et sur la mise en images de son imaginaire (réflexion entamée lors des colloques du centenaire Duras à Cerisy ou à São Paulo en 2014). Comment s’effectue alors la transposition d’un univers à l’autre ? Il serait intéressant par le biais d’une approche interculturelle, ou contrastive dans le cas de plusieurs traductions dans la même langue, de mettre l’accent sur les oppositions et les éventuels déplacements proposés. Que penser, par exemple, des traductions de La Vie tranquille, proposée par deux des plus grandes poétesses argentines, Juana Bignozzi et Alejandra Pizarnik ?

Au-delà de la traduction, comment est actuellement mis en images, sur les planches, l’univers de Duras en Amérique latine, aux Etats-Unis, au Canada ? Comment déchiffrer les adaptations théâtrales récentes de La Douleur, par Alberto Isola et Nadine Vallejo au Pérou ou encore au Brésil par la compagnie Vulcão ?

Langues : Le colloque international aura pour langues principales de communication le français, l'espagnol, le portugais et l'anglais.

Comité scientifique : Laurent Camerini (Membre associé Thalim – Paris Sorbonne), Dr. Walter Romero (UBA – Catedra de Literatura Francesa)

Comité d’organisation : Maria Concepcion Sudato (Alliance Française de Buenos Aires), Mateo Schapire (Adjoint à la promotion et à la diffusion du livre, Institut Français d’Argentine), Membres de la Catedra de Literatura Francesa de la UBA, Laurent Camerini (Lycée franco-argentin Jean Mermoz)

Programmes (en français et en espagnol) à télécharger en cliquant à côté: 

Journée d’étude annuelle Marguerite Duras

"Marguerite Duras :

Le récit à la scène / la scène dans le récit"

Mercredi 30 septembre 2020

Université de Lille (ALITHILA) – Université Paris Nanterre (HAR) - 

Société internationale Marguerite-Duras

Université de Lille

Maison de la recherche

3 rue du Barreau 59653 Villeneuve d’Ascq

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      Sur  la  scène  du  théâtre,  Duras  met en  valeur  le récit  et  rejette  le  drame,  tandis  que  son roman fait  reposer  la  conduite  narrative  sur  la  promotion  de  la  scène,  au  détriment  du  sommaire,  de  la description  ou  de  l’analyse.  Ainsi  privilégie-t-elle  le  récit  à  la  scène  et  la  scène  dans  le  récit.  En  ce chiasme  se  joue  chez  l’auteure  la  nature  des  relations  entre  texte  et  représentation.

 

     Sur  scène,  Marguerite  Duras  appelle  de  ses  vœux  un  théâtre  «  lu  pas  joué  »,  concentré  sur l’énonciation  et  donnant  à  percevoir  le  processus  de  l’œuvre  en  train  de  se  faire.  Elle  exige  dès lors  de  repenser  la  séance  théâtrale  comme  une  expérience  esthétique  singulière,  qui  s’affranchit des  pouvoirs  illusionnistes  de  la  représentation  et  des  séductions  du  visible  pour  qu’apparaisse  un récit  toujours  recommencé,  mélancoliquement  attaché  à  faire  resurgir  –  voir  –  la  scène  originelle où  s’ancrent  l’écrit  et,  tout  autant,  l’amour  ou  le  désir  du  crime.  

     Dans  le  roman  de Marguerite  Duras,  que  la  scène  présente  un  arrière-plan  convenu  («  scène typique  »)  ou  qu’elle  mette  en  relief  un  événement  décisif  («  scène  dramatique  »), elle  accorde  à  la dimension  visuelle  une  importance  de  premier  plan.  Le  lecteur  est  convié  à  assister  à  une  action comme  sous  ses  yeux  se  déroulant  mais  par  les  mots  s’exécutant.  Rhétoriquement,  la  scène  est proche  du tableau ou de l’hypotypose  :  chez  Duras,  elle  ouvre  sur  l’Autre  scène, celle  des  scénarios fantasmatiques,  accordant  une  place  particulière  aux  scènes  originaires.  

 

     Du côté  du  théâtre,  cette  journée  d’études  propose  d’interroger  les  potentialités  scéniques  du récit  durassien  et  les  dispositifs  de  convocation,  diversifiés,  que  le  théâtre  «  lu  pas  joué  »  a  inspirés ou  implique  sur  la  scène  actuelle.  Les  communications  pourront  s’appuyer  sur  des  spectacles  mis en  scène  par  Duras  mais  aussi  d’autres  metteurs  en  scène  ou  chorégraphes,  se  concentrer  sur  le travail  des  acteurs,  des  scénographes,  des  concepteurs  son  ou  lumière.

     Du  côté  du  roman  ou  du  récit  de  Marguerite  Duras,  l’interrogation  pourra  porter  sur  les relations  entre  la  scène  et  la  structure  narrative  d’ensemble  (la  scène  porte-t-elle  atteinte  au  récit comme totalité  ?  force-t-elle  à  la  répétition  ?  modifie-t-elle  le  déroulement  de  l’histoire,  son  climax ou  sa  chute  ?),  mais  également  sur  les  topoï  que  chez  Duras  la  scène  mobilise  et  renouvelle.  

 

     Au  théâtre  comme  dans  le  roman,  les  communications  pourront  également  s’attacher  à examiner  la  question  de  la  voix  au  sein  des  relations  entre  scène  et  récit  ou  bien  penser  la  nature esthétique  ou  sémiologique  des  liens  entre  texte  et  représentation  qui  animent  l’œuvre  de Marguerite  Duras.

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             Journée d’étude annuelle Marguerite Duras

            "Marguerite Duras et le monde anglo-saxon"

                                Vendredi 15 mars 2019

Université de Lille (ALITHILA) – Société internationale Marguerite-Duras

Université de Lille

Maison de la recherche

3 rue du Barreau 59653 Villeneuve d’Ascq

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       Perçue comme « l’Hemingway français », Marguerite Duras, dans ses débuts, s’est placée sous l’influence de la littérature américaine. Ensuite, émancipée de cette inspiration, elle introduira, dans certains de ses titres ou de ses romans, des mots appartenant à la langue anglaise. 

      Ernesto se voit pourvu de brothers et de sisters ; dans Emily L., la poétesse parcourt le monde en bateau avec son Captain ; des textes se nommeront Yes, peut-être, India Song ou Le Navire Night.

      Dans le cycle indien, l’onomastique révèle l’importance des références anglaises. Si certains lieux s’appellent U. Bridge ou T. Beach, et si certains personnages ont pour nom Jacques Hold, Michael Richardson ou Peter Morgan, est-ce pour relancer l’écriture en la confrontant à ses autres ?

      Conscients de la part faite à la langue anglaise, nous proposerons de nous intéresser à l’occasion de cette journée d’étude aux relations de Marguerite Duras avec le monde anglo-saxon tant du point de vue des références culturelles, que des jeux avec l’étrangeté de la langue étrangère.

Viewed in her early stages as the “French Hemingway”, Marguerite Duras initially placed herself under the influence of American literature. Subsequently, freed from that inspiration, she would introduce words from the English language in the titles of certain of her novels.
Ernesto finds himself endowed with “brothers” and “sisters”; in “Emily L.”, the poet travels the world in a ship with its “captain”; works would be entitled “Yes, peut-être”, “India Song” or “Le Navire Night”.
In the Indian cycle, naming reveals the importance of the English references. If certain locales are called U. Bridge or T. Beach, if certain characters are named Jacques Hold, Michael Richardson or Peter Morgan, might this be in order to re-animate writing by bringing it into contact with Other-ness?
Aware of the role played by the English language, we propose, for this Study Day, to consider the relation of Margerite Duras to the English-speaking world, with regard to both the cultural references and the games being played with the foreigness of the foreign language.

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Colloque 23 et 24 novembre 2018 à Tokyo : « Marguerite Duras, une critique de la raison »

Ce colloque entend s’inscrire dans le sillon tracé par l’ouvrage de Françoise Barbé-Petit (Marguerite Duras au risque de la philosophie, Kimé, 2010), d’une part, ainsi que dans ceux ouverts par les colloques de Göteborg (2007), sur Duras et la pensée contemporaine, et de Tokyo sur Duras et la politique après la guerre (Rikkyo, 2016). Cependant, il espère faire surgir de nouvelles pistes concernant les interactions entre la pensée durassienne, la philosophie et le politique.

En effet, tout n’a pas été dit – loin s’en faut – sur les rapports qu’entretient Duras avec la pensée spéculative et le politique. Bien qu’elle ait souvent affirmé qu’elle détestait la réflexion théorique, elle n’a pourtant pas manqué d’y faire appel lorsque la situation, notamment politique, l’exigeait. Néanmoins, cette pensée s’articulait aux exigences éthiques de ses propositions esthétiques formulées par l’écriture – qu’il s’agisse de la syntaxe scripturaire ou cinématographique –, et jamais selon un parti pris idéologique ou dogmatique. Ce qui a pu donner, parfois, au discours durassien l’apparence d’une cacophonie parfaitement contradictoire.

Il s’agit, cependant, d’une apparence toute superficielle, qui disparaît sitôt que l’on creuse davantage les positions esthétique et éthique défendues par l’auteure. Ainsi, par exemple, clamant dans Le Camion que «Marx, c’est fini», Duras n’en finissait cependant pas de défendre un certain «communisme de pensée», qu’elle ré-élaborait sans fin; ce que Blanchot n’avait pas manqué de pointer dans sa « Communauté inavouable »  (Minuit, 1984).

Ce colloque souhaite donc creuser davantage encore les différentes strates de la pensée durassienne dans ses interactions avec la critique de la raison. Prise en son sens philosophique le plus large possible, celle-ci inclut donc les questions du religieux et du métaphysique. On se rappellera, ici, entre autres, la passion de Duras pour les textes pascaliens.

On aimerait, particulièrement, que la “pensée-Duras” soit, à cette occasion, analysée à l’aune du politique qui a nourri toute son œuvre, qu’il s’agisse de l’œuvre écrite comme cinématographique – à ce sujet, il est intéressant de relever que ses propos sur le ou la politique sont toujours les plus explicites, et parfois virulents, dans le cadre de ses travaux sur le cinéma (on a déjà cité Le Camion, mais Nathalie Granger, Aurélia Steiner, Les Mains négatives, Les Enfants, ou encore son ouvrage Les Yeux verts, ses entretiens avec Dominique Noguez, ou le scénario de Hiroshima mon amour, sont parmi les œuvres dans lesquelles le politique tient sans doute le plus de place). Dès lors, pour ce faire, toutes les entrées dans l’œuvre, tous les modes d’analyse sont les bienvenus.

Ainsi, les études synchroniques comme diachroniques seront appréciées, afin que les différentes interventions faites lors du colloque permettent de restituer, in fine, aussi bien les positionnements ponctuels – engagement dans la résistance, contre la guerre en Algérie, pour l’insurrection de mai 68, pour la légalisation de l’avortement – que les engagements dans la durée de la part de l’écrivaine.

De même, il sera intéressant d’interroger ses silences sur certains événements historiques qui l’ont certainement touchée de près. On peut penser, par exemple, à la guerre d’indépendance du Vietnam.

Enfin, on pourra, à cette occasion, analyser l’importance des enjeux du féminisme et des questions liées à l’homosexualité dans l’évolution de sa pensée, parfois au risque d’un reniement éthique dans ce dernier cas.

Merci d’adresser vos propositions de communication (d’une durée de 20 minutes) en 200-300 mots, et accompagnées d’une notice biobibliographie à Olivier Ammour-Mayeur :

olammour@hotmail.com, avant le 15 février 2018 / Réponses : 30 avril 2018

Langue du colloque : français.

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